mercredi 7 mars 2012

Handicap : pour un monde accessible à tous

La loi Handicap prévoit un diagnostic d'accessibilité des bâtiments publics aux handicapés. 650.000 établissements
sont concernés.
Les collectivités locales doivent tenir l'engagement de permettre à tous les handicapés d'avoir accès à
tous les lieux publics.
L'accessibilité est une obligation nationale depuis la loi
du 30 juin 1975. Près de 12 millions de personnes en
France sont en situation de handicap.

C'est le combat majeur de la personne handicapée.
La loi handicap du 11 février 2005 a été votée pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées :
l'accueil, le droit à compensation, les ressources, la scolarité, l'emploi, l'accessibilité, la citoyenneté et la
participation à la vie sociale.

A compter du 1er janvier 2015, tous les établissements recevant du public
devront être en mesure d'accueillir l'ensemble des personnes en 
situation de handicap (moteur, auditif, visuel ou mental)
Des dérogations sont possibles pour les bâtiments existants, en cas d'impossibilité technique par exemple.
Accessibilité à un handicapé en fauteuil roulant : la présence d'escaliers rend l'accès impossible, il faut une rampe inclinée ou un ascenseur.
Accessibilité aux informations pour une personne handicapée sensoriel :
pour un non-voyant, il faut traduire la lecture d'un texte en texte parlé ou en braille,
(1,7 million de personnes souffrant de déficience visuelle)
pour un mal-entendant, le dialogue doit être sous-titré ou en lange des signes (5,18 millions de personnes
souffrent de déficience auditive).

Les personnes handicapées moteur (environ 2.300.000 personnes) et les transports :
automobiles adaptées pour certains handicaps physiques,
places de stationnement réservées pour les véhicules automobiles porteurs de la carte européenne
"GIC-GIG",
le train : transporter une personne en fauteuil roulant du quai au train,
les commerces : boulangerie, poste, salle de sport ...
La loi a fait naître des espoirs, mais qu'en est-il de la réalité ?
Les bâtiments neufs réalisés depuis le 1er juillet 1994 sont contrôlés ainsi que les travaux de rénovation nécessitant un permis de construire.
17,4% des lignes de bus sont accessibles aux personnes handicapées
70% des bureaux de poste, 77% des mairies ont un accès de plein pied
47,8% des salles de cinéma sont accessibles
53,3% des commerces peuvent accueillir des personnes en fauteuil roulant.


Ce qui peut être fait en ville pour les personnes handicapées ? 

Vos suggestions :

mardi 6 mars 2012

l'Internet de l'énergie : les smart grid


Les technologies de l'information et des communications (TIC) ont à jouer un rôle dans la réduction
de l'utilisation de l'énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
l'optimisation énergétique des matériels,
l'utilisation d'énergies renouvelables : panneaux solaires intégrés
la réutilisation,
le recyclage des déchets électroniques pour réduire l'impact environnemental.
L'apport des technologies informatiques devrait économiser l'énergie, sécuriser le réseau et en réduire les
coûts :
 le "smart grid" est un concept pour désigner le "réseau de distribution d'électricité intelligent".



Consommer mieux, optimiser la facture, répondre à du "flux tendu".

Distribuer l'énergie des centrales vers les consommateurs :
avec la production décentralisée (photovoltaïque, éolien), avec des véhicules électriques ...
Ces technologies informatiques visent à optimiser la distribution d'électricité entre producteurs
et consommateurs et proposer des solutions pour "suivre la pointe en temps réel" afin
d' éviter les pics de consommation.  :
du compteur électrique intelligent aux capteurs reliés à un réseau informatique.
En France, le projet Linky par exemple.
De nombreuses Sociétés s'investissent sur le marché du Smart Grid avec des solutions logicielles au
niveau d'un éco-quartier : Alstom, Bouygues.
Google avait développé une plateforme de gestion de l'énergie "PowerMeter". Il récupérait les données
transmises par un compteur intelligent pour les exploiter. Le service était gratuit mais n'a pas attiré
suffisamment de consommateurs. Google a annoncé mettre fin à Google PowerMeter.
Microsoft a rencontré les mêmes difficultés que Google : manque de coopération des utilities (les
sociétés qui ont accès aux données de consommation d'énergie) et des consommateurs.
Microsoft arrête le service Microsoft Hohm au 31 mai 2012.
Cisco lui aussi abandonne le projet.


Maîtriser sa consommation, devenir acteur d'une gestion collective de l'énergie ? 

Qu'en pensez-vous ?




lundi 5 mars 2012

Centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne

site nucléaire de Brennilis Wikipédia
ancienne centrale nucléaire de Brennilis (Emilie Vialet)

La CEA met en service la centrale nucléaire à eau lourde de Brennilis, en 1967. 
Elle a cessé de produire en 1985 faute de rentabilité. 
La centrale aura fourni en électricité l'équivalent de 4% de la consommation électrique actuelle de
la Bretagne pendant 18 ans. La filière eau lourde a été abandonnée à partir de 1971 au profit 
du système américain PWR plus performant.
Entre 1000 et 1500 tonnes de matériaux radioactifs ont été stockés depuis 1997 sur le site de Brennilis.
La phase de démantèlement d'une centrale est dangereuse. 
phase 1  de 1992-1996
décontamination : chimique avec des gels, des mousses, physique (évaporation sous vide, aspiration)
mécanique (sablage, eau à haute pression)
découpe des matériaux mécaniques, thermiques ou électrothermiques.
Ce sont des robots qui exécutent ces opérations qui génèrent des quantités de déchets nucléaires.
phase 2 commencée en 1997 jusqu'en 2001 : le béton, la ferraille sont désossés puis mis en fûts , les métaux sont évacués. 
La phase de démantèlement a été démarrée . Les opérations de démantèlement exposent
les travailleurs à des risques d'irradiation, de rejets intempestifs de tritium dans l'air. 
Le transport de milliers de tonnes de déchets radioactifs est également une préoccupation.
100 000 tonnes de déchets dont 20% radioactifs ont déjà été déblayés. 
La centrale est en déconstruction depuis 2001, c'est bien ce qui  inquiète ce petit village du 
Finistère des Monts d'Arrée au milieu des landes et des tourbières.
Les habitants regrettent qu'aucune étude épidémiologique n'ait jamais été réalisée par EDF, 
manque d'argent.
Pourtant, les eaux utilisées pour nettoyer la centrale étaient rejetées dans un ancien chenal et 
on a relevé une radioactivité anormalement haute avec les fortes pluies qui provoquent une 
remontée rapide de la nappe phréatique à Brennilis.
La reprise du démantèlement de la centrale en octobre 2011 après 4 ans d'arrêt : une demande
d'autorisation pour démanteler le bloc réacteur, sa cuve et son enceinte  fait craindre aux
associations des risques de contamination du milieu naturel. 
Que va devenir le terrain, contaminé à jamais ?

Brennilis devrait être un chantier exemplaire mondial de démantèlement intégral d'un site nucléaire
à la fois en  termes environnemental et sanitaire, économiques et sociaux.

L'intérêt du démantèlement des installations nucléaires en fin de vie, le choix de la stratégie de démantèlement est un enjeu national
Nous démarrons le début d'un demi-siècle en France : 58 réacteurs attendent leur tour.

Vos réactions m'intéressent :



 

jeudi 1 mars 2012

la police de proximité

A cheval, en vélo, en roller, en voiture, qu'on l'appelle:
 les "patrouilleurs", "les brigades de terrain",
"les ilôtiers", " la police de proximité",
elle est présente sur la voie publique et
lutte contre la délinquance .
Elle est sous l'autorité d'un maire. C'est un élu local et
le maire peut les considérer comme des unités de
maintien de l'ordre.
Est-ce une force d'intervention ?
Qu'en pensez-vous ?

Cette vision française de la police des banlieues est importante et ressentie positivement par
la population. Elle joue un rôle de prévention en entretenant le contact avec les habitants du quartier
et réduit ainsi le sentiment d'insécurité.
Les habitants s'accordent à dire qu'ils sont favorables à une police qui "prend le temps de parler
avec les jeunes."
"C'est plutôt bien, mais faudrait pas qu'ils jouent aux cow-boys non plus"
Cette police de proximité ne peut à elle seule tout assurer. Une police d'investigation, d'intervention,
anti-criminalité est elle aussi nécessaire et complémentaire. C'est le rôle de la police.
Ces binômes policiers sont  proches des gens et assument une présence active et dissuasive.
Cette mission de proximité ne peut pas être remplacée.
En Seine-Saint-Denis, des brigades de  policiers "patrouilleurs" ont été constitués en 2011.
Doivent-elles s'engager de façon plus musclée : prévention et répression ?
et acquérir une formation plus "pointue" ?


Vous pouvez me faire part de vos observations :